Des dizaines d'accusations ...
Des dizaines accusations chargeaient
et nourrissaient le colossal dossier de la Cour de Justice de Nuremberg.
Elles se rapportaient aussi bien à la décimation des populations civiles dans les pays vaincus qu’aux décrets promulgués par Martin Bormann concernant la persécution des prêtres en Allemagne et en violation du concordat signé avec le Saint-Siège en 1933, puis par la suite, dans les territoires occupés, aux actes de terrorisme qui allèrent des arrestations et des exécutions d’otages aux tortures de la Gestapo, aux actes de vandalisme des SS et aux exactions des troupes régulières de la Wehrmacht, du massacre d’aviateurs alliés tombés sur le territoire allemand, de l’exécution des prisonniers de guerre russes et des résistants et partisans français, belges, néerlandais, yougoslaves, à la mise à sac des pays conquis, au pillage des biens matériels, or, billets de banque, dîmes exigées pour l’occupation, aussi bien que les dizaines de milliers d’œuvres d’art extorquées aux musées d’Europe.
Les témoignages, le 3 janvier 1946, de Ohlendorf et de Wisliceny sur ces unités mobiles de tuerie dont ils avaient eu la responsabilité, le premier en Ukraine, le second auprès de Eichmann, allaient apporter d'effroyables révélations sur la liquidation des communistes et des juifs dans les territoires occupés de Russie. C'est Ohlendorf qui a répondu au général Nikitchenko qui lui demandait:
« Dans quelle catégorie mettiez-vous les enfants ? Pour quelles raisons étaient-ils massacrés ?
-L'ordre prescrivait que la population juive devait être totalement exterminée.
-y compris les enfants! Demande Nikitchenko.
-Oui.
-Tous les enfants juifs ont-ils été massacrés?
-Oui.»
Elles se rapportaient aussi bien à la décimation des populations civiles dans les pays vaincus qu’aux décrets promulgués par Martin Bormann concernant la persécution des prêtres en Allemagne et en violation du concordat signé avec le Saint-Siège en 1933, puis par la suite, dans les territoires occupés, aux actes de terrorisme qui allèrent des arrestations et des exécutions d’otages aux tortures de la Gestapo, aux actes de vandalisme des SS et aux exactions des troupes régulières de la Wehrmacht, du massacre d’aviateurs alliés tombés sur le territoire allemand, de l’exécution des prisonniers de guerre russes et des résistants et partisans français, belges, néerlandais, yougoslaves, à la mise à sac des pays conquis, au pillage des biens matériels, or, billets de banque, dîmes exigées pour l’occupation, aussi bien que les dizaines de milliers d’œuvres d’art extorquées aux musées d’Europe.
Les témoignages, le 3 janvier 1946, de Ohlendorf et de Wisliceny sur ces unités mobiles de tuerie dont ils avaient eu la responsabilité, le premier en Ukraine, le second auprès de Eichmann, allaient apporter d'effroyables révélations sur la liquidation des communistes et des juifs dans les territoires occupés de Russie. C'est Ohlendorf qui a répondu au général Nikitchenko qui lui demandait:
« Dans quelle catégorie mettiez-vous les enfants ? Pour quelles raisons étaient-ils massacrés ?
-L'ordre prescrivait que la population juive devait être totalement exterminée.
-y compris les enfants! Demande Nikitchenko.
-Oui.
-Tous les enfants juifs ont-ils été massacrés?
-Oui.»
